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Publié le 10/06/2009 | par mcommemaison

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Toute la lumière sur l’électricité verte

Un peu de lumière, quelques panneaux judicieusement intégrés à votre habitation… Et vous voilà producteur d’électricité grâce au photovoltaïque. Une installation verte qui séduit de plus en plus de particuliers à la fois parce qu’elle s’inscrit dans une démarche éco-citoyenne mais aussi parce qu’elle représente un investissement intéressant. Explications.

État des lieux

Lors du Grenelle Environnement lancé en juillet 2007, l’Etat et des représentants de la société civile se sont réunis afin de définir des objectifs en faveur de l’écologie et du développement durable. Depuis cet te date, de nombreuses mesures sont fortement encouragées pour inciter chacun à participer à l’effort collectif afin de préserver au mieux les énergies. Les priorités actuelles sont donc claires : il s’agit de limiter les pollutions et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre pour préserver la planète, sans pour autant renoncer au confort moderne. Quand on sait que les Français consomment en moyenne, chaque année, plus de 3 000 kWh (source : Ademe) d’électricité par ménage, auxquels viennent encore s’ajouter les consommations de chauffage, d’eau chaude et de cuisson, on comprend la nécessité et l’urgence à envisager une alternative propre.

Le photovoltaïque en chiffres• Avec la mise en place d’un dispositif photovoltaïque, ce sont jusqu’à 7 tonnes de CO2 qui peuvent être économisées et jusqu’à 20 000 € qui peuvent être gagnés par le producteur sur vingt ans.
• 25 m² de modules peuvent produire en un an l’équivalent de la consommation électrique (hors chauffage, cuisine et eau chaude) d’une famille de 4 personnes, soit environ 2 500 kWh.
• En France, plus de 10 000 foyers disposent aujourd’hui d’un équipement photovoltaïque.

Produire de l’électricité verte

Un peu de soleil, un brin d’innovation et quelques panneaux, il n’en faut pas plus pour produire de l’électricité. Inépuisable, gratuite et même rentable, l’électricité verte ne génère ni pollution ni déchets nocifs ! Le dispositif est simple : des panneaux composés de cellules de silicium à installer sur une toiture, une façade ou dans le jardin, un régulateur qui veille au bon fonctionnement de la production et un onduleur permettant de transformer le courant électrique continu, produit par l’équipement, en courant alternatif afin de le rendre utilisable. Le tout peut être mis en place dans toutes les régions de France, quel que soit l’ensoleillement local puisque c’est la luminosité qui permet de produire l’électricité. Dans la majorité des cas, le courant produit peut être ensuite racheté par EDF avec qui le producteur aura passé un contrat. Celui-ci garantit le rachat au tarif de 32,823 centimes d’euros par kWh en France métropolitaine et de 43,764 centimes d’euros par kWh en Corse et dans les DOM (tarifs 2009). Pour les installations intégrées au bâti, une prime supplémentaire portant le tarif total de rachat à 60,176 centimes d’euros par kWh est accordée.


Enr

La quantité de courant produite ainsi que la période de rentabilisation de l’investissement dépendent ensuite de la surface des capteurs, de leur orientation, de la taille du dispositif, de la qualité et de la puissance du matériel choisi. On estime cependant en général que 10 m² de capteurs produisent environ 1 000 kWh d’électricité par an et que l’achat est rentabilisé au bout de 8 ans minimum et de 20 ans maximum. Mais si les gains financiers font évidemment partie des motivations pour se lancer dans l’expérience, le choix du photovoltaïque découle en général avant tout d’une volonté d’agir en éco-citoyen. Il s’inscrit donc dans une démarche plus globale qui doit s’accompagner d’une consommation d’énergie responsable et raisonnée passant, entre autres, par l’utilisation d’appareils faibles consommateurs d’énergie et d’ampoules basse consommation.

Zoom sur l’éco-prêt :
un levier pour l’investissement durable
En vigueur depuis le 31 mars 2009, l’éco-prêt est un emprunt bancaire à taux zéro permettant aux propriétaires de financer jusqu’à 30 000 € de travaux d’amélioration énergétique du logement. Tous les ménages français propriétaires d’un logement construit avant le 1er janvier 1990 ont accès à ce prêt, sous réserve que ce logement soit leur résidence principale.
L’occasion pour les ménages français d’entreprendre des travaux de réaménagement pour un habitat plus respectueux de l’environnement. Avec l’éco-prêt, l’Etat espère faire diminuer la consommation d’énergie d’au moins 38 % d’ici 2020, et atteindre ainsi les objectifs du Grenelle de l’environnement.

Faire confiance à des professionnels

Véritable valeur ajoutée pour la maison, l’installation peut être intégrée à une construction neuve, en général sous forme de tuiles, d’ardoises ou encore de verrières photovoltaïques, de plus en plus performantes et esthétiques. Elle peut également être ajoutée à une habitation existantes sous forme de panneaux . Mais quel que soit le cas de figure, mieux vaut faire appel à des professionnels qualifiés afin d’obtenir une inclinaison optimale et une intégration parfaitement discrète et harmonieuse. Pensez en conséquence à vérifier que les installateurs ont souscrit à la charte de qualité QualiPV et que les modules répondent aux normes NF-CEI 61215 et NF-CEI 61646.

Avant l’installation, les professionnels consultés vous proposeront une étude de faisabilité à la fois technique et financière. Elle permettra de déterminer la viabilité du projet et la dimension des capteurs en fonction de la luminosité et de la disposition de votre habitation. Une déclaration doit être faite en mairie et dans le cas d’une maison neuve, mieux vaut signaler la présence des modules photovoltaïques dans le permis de construire. La mise en place du dispositif ne prend ensuite que quelques jours et une fois bien installés, les panneaux ne demandent que très peu d’entretien. Pensés pour durer plus de trente ans, ils sont extrêmement résistants au temps et à toutes les intempéries. L’installateur vous proposera certainement d’effectuer une visite régulière, tous les ans ou tous les deux ans, afin de vérifier le bon fonctionnement du dispositif. Certains proposent même de mettre en place un système de télésurveillance pour permettre un suivi des performances de l’installation et pour détecter d’éventuelles baisses de production. Pour en savoir plus avant d’investir dans un équipement complet, vous pouvez vous rendre dans l’un des points Info énergie de votre ville mis en place par l’Ademe.

Démonstration pour un particulier à Marseille : Pour une installation de 2 000 Wc (représentant 16 m² de panneaux) sur toiture existante, prix TTC (TVA 5,5 %) :
• coût de l’installation hors pose : 16 000 €
• coût de la pose (main-d’oeuvre) : 2 200 €
• installation du compteur de production (EDF) : 1 000 €
• crédit d’impôt (50 % du matériel) : – 8 000 €
• aide de la région (déduite de la main-d’oeuvre) : – 3 00 €
• coût à votre charge : 10 900 €
À ces sommes, il faudra bien entendu déduire les bénéfices générés par la production d’électricité sachant que dans la région, une installation de cette envergure peut produire jusqu’à 2 800 kWh. Source : Ademe

 

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